Je suis né démon, une machine incapable d’aimer, programmé pour détruire. Pourtant je ressens ça au fond et ça grandit. C’est à la fois doux et douloureux, tendre et brutal. Envie de prendre et donner en même temps. De pouvoir me fondre tout en existant. Je voudrais ne pas vivre cela mais mourrais de ne le pas connaître.
Me voilà envoûté, moi dont le cœur est de pierre. Il aura suffi d’une larme pour y faire germer la vie. Et mon aride esprit me crie de le laisser tarir. Mais déjà je me trouve envahi de ce que ne nomme pas de peur que dire son nom ne le fasse faiblir. Je ne reculerai plus, la vie a pris le pas, car désormais pour moi cela n’a pas de prix.
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