mardi 5 octobre 2010

Prononcer ces mots, les écrire où les taire à jamais. Quoi de perdu? Quelques impressions, émotions au mieux. A quoi bon les mots qui ne touchent pas. Autant de sons qu'aucune bouche ne prononcera qui n'effleureront tes lèvres. Ces formules magiques je les garde et les cache. Leur force reste intacte. A quoi bon communiquer quand tout est dit. Plus rien à inventer. Les mêmes choses à répéter en ce temps reproduit. J'abandonne le verbe par trop de vies rendu impuissant. J’exhibe mon âme à qui sais la voir. Qui? Personne! J'ai tout donné, il ne reste rien  que vide, aride solitude de l'individu avide de ça qu'on ne prononce pas.

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