Soudain c’est l’explosion de la réalité
Le solide envolé par la fatalité
Et la ruine de mon âme qui fait saigner mes yeux
Tu uses de ce pouvoir plonge en mon cœur ce pieu
Je te l’avais confié contre belles promesses
De cette éternité et tu n’avais de cesse
Que de me rassurer sur ton amour parfait
Que tu tues par envie de tes futurs méfaits
Tout n’est que pourriture avidité blessures
Un charnier putréfié de ce monde en rature
Un tas grouillant d’égos charognards insectes
Se repaissant des âmes tels les membres d’une secte
Au vil et au malin dévoués pour le pire
Mais aussi rassurés de me sentir souffrir
Et sur ce tas ces ruines cette boue cette fange
Au milieu de la mort au milieu de la peur
A poussé une fleur qu’un papillon effleure
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