L’absence pour compagnie. Les mots de mon corps sont sortis. J’en suis vide. J’ai pu dire au passé qu’il est le passé, qu’il est tristesse des derniers souvenirs qui ont tout effacé. Et si j’ai exagéré ma colère c’est pour rejeter le risque de ce temps s’immisçant dans ma vie nouvelle. J’ai pu dire à mon cœur ce sentiment vivant, me l’avouer et l’avouer, à nouveau respirer.
J’aime ce que tu es. J’aime ton regard d’oiseau blessé et tes éclats de rire soudains qui chaque fois me surprennent. J’aime tes cheveux dans ton cou et ce grain de beauté aperçu sur ton flanc. J’aime ton odeur et ta grâce fragile. J’aime aussi tes mots qui sonnent justes et ta curiosité, cette ouverture au monde, cette sagesse au détour d’un échange. J’adore ce caractère que tu caches et qui parfois surgit. Mais au-delà de ça tu m’as fait découvrir que si je te désire, je souhaite avant tout t’offrir ce que de moi tu es prête à recevoir.